L'art du tatouage

21:30:00 2 Comments A+ a-


Bonjour à tous !

j'avais depuis quelques temps envie d'aborder un sujet qui tient une grande place dans ma vie : la modification corporelle.

Je fais partie de cette catégorie de personnes absolument fan de tatouage et de piercing rongeant son frein pour ne pas s'en recouvrir de la tête aux pieds pour diverses raisons et notamment : le travail.



Oui, le monde du travail est davantage ouvert sur la chose, mais non, avec une manchette magical girl je n'aurais certainement pas décroché mon emploi actuel bien que je ne sois qu'occasionnellement physiquement en contact avec des personnes externes à mon entreprise.
A mon actif je n'ai qu'un seul tatouage et des piercings aux oreilles (dont la cicatrisation du dernier, un tragus, est un vrai calvaire) mais je suis fermement décidée à ne pas m'arrêter en si bon chemin, en me limitant bien sûr aux zones les plus discrètes de mon corps.

Mon premier tatouage, je l'ai attendu plus de 10 ans.
10 ans à cogiter, à revenir sur le motif, l'endroit, la taille.

Puis j'ai trouvé mon tatoueur après des années et des mois de recherche, je savais ce que je voulais ou ne voulais pas. D'ailleurs, on le lit très souvent : 
n'allez pas chez le tatoueur au coin de la rue sous prétexte qu'il est proche de votre domicile, son coup de dermo est peut être bon, son salon réputé, mais son style vous convient-il ?
Bien sûr si vous avez envie d'une petite pièce sur un coup de tête, une lune, une rose des vents il sera certainement capable de le réaliser mais cela n'empêche pas de jeter un coup d'oeil à son book et à la propreté de son shop avant toute prise de rendez-vous.
Le tatouage reste un acte chirurgical qui restera à vie dans votre peau (le laser ne fait pas toujours disparaître complètement la pièce)

Enfin bref, je m'égare !
Je disais donc qu'après avoir trouvé mon tatoueur, Issa, j'ai vécu la prise du premier rendez-vous comme une libération, l'heure est enfin venue de faire ce que je veux de mon corps.
J'ai tout adoré de bout en bout, Issa a très vite cerné ce que je voulais d'autant plus que je lui ai laissé le champ libre pour interpréter le sujet (Ryoko Ikeda X Naoko Takeuchi) à sa manière.
Je n'ai découvert le motif définitif que 4 mois plus tard lors de la première séance de pique-pique mais il s'est révélé à moi comme une évidence, je n'avais pas rêvé mieux.


Vient l'heure de l'encrage, je mentirais en disant que je n'étais pas un poil stressée, peur de ne pas tenir la séance de 2 h jusqu'au bout et au final ces contours sont passés comme une lettre à la poste.
Ok, j'ai connu des sensations plus agréables mais j'étais tellement euphorique que rien n'a été douloureux ni l'approche du genou, ni le côté de cuisse proche du gras du fessou qu'Issa m'avait indiqué comme potentiellement "aïeuh".

Voilà, je ne peux plus revenir en arrière et à vrai dire je n'y pense même pas, bien que la pièce me semble énooooorme !
Pourtant au bout de quelques jours j'avais l'impression d'avoir toujours eu ce tatouage sur ma cuisse. 



1 mois et demi plus tard, je reviens pour une seconde séance de 2h00 histoire de mettre en peu de couleur à tout ça.
Là pour le coup la dernière demie-heure a été compliquée, j'ai eu clairement mal, une sensation de brûlure bien franche, mais le résultat était là et j'étais aux anges avec l'envie de recommencer là tout de suite sur la deuxième cuisse, une pièce plus grosse car la première me semble à présent toute petite.


Au niveau de la cicatrisation je n'ai eu aucun problème.
J'avais préalablement préparé ma peau en utilisant une fois par jour de l'huile d'amande douce combinée à ma crème habituelle, c'est-à-dire le baume Lipikar AP+ de la Roche Posay (oui j'ai hérité d'une peau très sèche et sujette à l’eczéma atopique, je suis condamnée  Ã  utiliser des produits ultra nourissants ad vitam aeternam) environ 2 mois avant la première séance.
En soin post-tatouage j'ai utilisé mon gel douche habituel de la gamme Lipikar également, 2 fois par jour, suivi d'un tartinage en règle à la crème Dermalibour + d'Aderma et ceci jusqu'à cicatrisation complète.

Les couleurs de la photo ne rendent pas honneur aux encres utilisées


Je sais, tout ça à certainement l'air un peu futile, mais j'avais besoin et j'ai encore besoin d'orner ma peau pour me sentir entière !
Après tout cet étalage de bons sentiments j'ai envie de vous faire découvrir les artistes tatoueurs, qu'ils soient de chez nous ou d'ailleurs, dont j'apprécie les œuvres.

Il mérite amplement sa place de premier : Issa qui travaille seul dans son shop privé (donc uniquement sur rendez-vous), Unique horn tattoo sur Paris. C'est à juste titre le mangaka des tatoueurs ! je vous invite à découvrir plus amplement son univers sur le blog de l'adorable Meyonie passée également sous ses aiguilles expertes avec son article Rencontre avec le tatoueur Issa 

Son site : unique-horn.com
Sa page Facebook : unique horn tattoo
Son Instagram : @uniquehorntattoo

                                                                            


Autre artiste dont j'admire le travail : Cam-miyu qui exerce son art en Belgique au Wallifornia Ink shop.
Beaucoup beaucoup de Disney dans son univers, du neotraditional et de l'Art Nouveau.

Sa page Facebook : Cammiyu tattoo
Son Instagram : @cammiyu

                                                                            


Plus proche du style et de l'univers d'Issa : Kimberly Wall alias Bunny Machine qui encre au Black Rabbit Tattoo en Virginie, aux Etats-Unis.
De l'anime, du disney, bref tout ce que j'aime !

son Instagram : @bunnymachine

                                                                            

Ma préférence va aux tatouages couleurs mais j'apprécie aussi les Å“uvres en nuance de noir et gris  : Timothy Von Senden exerçant à Melbourne en Australie.
Beaucoup de dotwork dans ses oeuvres, du mandala et des constellations. Mystique !

son Instagram : @timothyvonsenden

                                                                            

Et enfin Zhiyongma, artiste tatoueur en Chine, à Pékin.
Ses Å“uvres reprennent les codes du tatouage traditionnel asiatique, tout en mouvement.

son Instagram : @zhiyong_tattoo

Passion anime

12:16:00 0 Comments A+ a-



Bonjour à tous !

Comme je vous en avait déjà parlé dans cet article sur les mangas de ma jeunesse, je voue un véritable culte à différentes œuvres et aujourd'hui j'ai grandement envie de vous faire découvrir mes animes de référence (longs métrages et séries confondues).


En pole position se trouve la série d'animation : Vision d'Escaflowne ou Tenku no Escaflowne en V.O.


J'ai découvert cet anime,diffusé en clair sur canal + à la rentrée 1999. Gros succès dans la cour de récréation du collège. Les épisodes enregistrés sur vhs passaient sous le manteau pour ceux qui avaient ratés la diffusion de la soirée précédente et nous passions nos cours de sport à débattre de ce qu'on avait compris ou pas de l'intrigue.

Et c'est vrai que personnellement j'ai tout de suite accroché à cet univers fantasy, dans lequel ce mélange romance, combat de mecha chevaleresque (et Dieu seul sait que j'aime d'amour les mechas) et cartomancie.

Hitomi Kanzaki
Van Fanel

Allen Schezar


Pour résumer l'histoire de façon simple, Hitomi Kanzaki jeune fille sportive et possédant un don de cartomancienne se retrouve, en plein entrainement au 100 m, nez à nez avec un dragon débarquant de nul part et chassé par Van Fanel, prince et futur Roi de Faniela.
Elle se retrouve soudain téléportée sur la planète Gaïa d'où viennent les deux énergumènes.
Hitomi se retrouve plongé au cÅ“ur d'un conflit entre le Royaume de Fanélia (descendant des Atlantes) soutenue par le Royaume d'Astria (représenté par le bellâtre de service : Allen Schezar) et l'Empire Zaïbacher qui se mettent sur la tronche à coup de Guymelefs (donc des mechas c'est à dire des robots géants contrôlés de l'intérieur par des humains).
Mais ce n'est pas tout, elle fait également partie d'un triangle amoureux entre Van et Allen.
L'amour, la guerre, le destin, la fatalité, la violence aveugle de l'être humain, voilà se que vont traverser nos héros.

Les personnages ne sont jamais ni totalement bons ni totalement mauvais il sont simplement ballottés par leur destin. Les rebondissement sont au rendez-vous!

Mention spécial pour l'OST (Original Sound Track ou Band original sous nos contrées) qui donne une réelle puissance à cet anime.






                                                                                           



Second coup de coeur : X de Clamp

Si vous avez jeté un Å“il ou deux à mon article sur les mangas, vous avez pu comprendre que je suis une grande fan de l’Å“uvre du studio Clamp et donc des adaptations télévisées également.

Kamui Shiro
Fuma Mono
Pour le coup, vous présenter l'intrigue de façon simple est très très compliqué, c'est une réadaptation de l'Apocalypse selon Saint Jean saupoudré de mysticisme et de critique de la société moderne.
Le personnage principal, Kamui Shiro, présenté comme un prophète, doit choisir entre participer à la fin de l'Humanité ou combattre contre les Anges et donner la possibilité à l'Humanité de vivre en paix. Seulement voilà, les choses ne sont pas si simple puisque Kamui doit affronter son ami d'enfance Fuma Mono, son étoile jumelle, prophète et Chef de file des Anges.


Comme à leur habitude les Clamps se sont amusés à tuer leur personnage de façon cruelle et sanglante au point que le manga, à son époque, avait créer la controverse de part son extrême violence et la description de la fin du monde : des tremblements de terre dévastateurs.

Et on sait que le Japon craint, à forte raison, ce phénomène naturel et notamment le fameux Big One qui pourrait rayer le Japon de la carte... Les Clamps ont donc abandonnés leur projet X qui reste encore aujourd'hui inachevé.
La série a pallier à ce manque en créant une fin qu'on suppose alternative, celle-ci n'étant pas écrite pas les principales intéressées

Cette fois encore j'ai eu un gros coup de coeur pour l'opening de la série télévisée : Ex-Dream




                                                                                           



En troisième position on retrouve cette fois un film d'animation : Perfect Blue

Mima

Mima est une idole, extrêmement populaire au Japon, qui décide de mettre fin à sa carrière dans la chanson pour se consacrer au cinéma, mais un de ses fan les plus fervents, un stalker, ne l'entends pas de cette oreille.
Elle reçoit des menaces régulières et des morts mystérieuses se produisent dans son entourage professionnelle...

Perfect Blue est un chef d’Å“uvre du thriller psychologique, dérangeant à souhait. On pourrait croire à une intrigue simplette, d'un fan se jetant à corps perdu dans la folie face aux changements de son idole, mais ce n'est qu'une simple apparence tant la fin de ce film est surprenante.
Bref je ne peux pas vous en dire plus au risque de vous gâcher le plaisir de découvrir cette oeuvre que je ne peux que conseiller au fan du genre.

Le trailer français est visible ici



                                                                                           




Enfin, j'aurais pu très bien le cité en tant que manga culte mais je ne voulais pas faire de doublon : Ranma 1/2 ou Ranma hanbun no ichi en V.O.

Cet anime tiré d'une des œuvres de la grande Rumiko Takahashi (Maison Ikkoku - Juliette je t'aime, Urusei Yatsura - Lamu, ou encore plus récemment Inuyasha) mêle la comédie romantique et les art martiaux.
Ranma Saotome
Ranma Saotome - fille
Genma Saotome
Genma Saotome - Panda
Akane Tendo
Soun Tendo
                                          


L'histoire se déroule à Tokyo, au sein de la famille Tendo dont le patriarche a décidé d'arranger le mariage de sa 3ème fille, Akane, avec l'hériter du Dojo de Genma Saotome : Ranma.
Un synopsis classique ? oui mais au détail prêt que Genma Saotome se transforme régulièrement en panda géant et son fil en charmante jeune fille.
Va graviter autour de ce duo singulier des personnages aussi farfelus qu'attachants : Shampoo une jeune fille se transformant en chat amoureuse de Ranma en garçon et grande ennemie de Ranma fille, Ryoga ami d'enfance de Ranma amoureux éperdu de Akane qui durant ses heures perdues se transforme en un petit cochon noir animal de compagnie de ladite Akane...
Vous imaginez donc les quiproquos et les situations rocambolesque que tout ce petit monde peut engendré !
Bien sûr les deux fiancés ont en peu de mal a exprimer leur sentiments déjà bien ambigus au milieu de tout ce bazar.

Une série d'animation vraiment rafraîchissante donc à découvrir que vous soyez fan ou non de l'univers de Rumiko Takahashi.



Et vous quels sont vos films d'animation ou séries cultes ?